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Le réveil se fait face à l'étang avec les cormorans et les hérons à côté du vieux pont romain.
Comme c'est bucolique. On file vers Alghero, le temps est couvert.
L'Africa se gare sous une tour du rempart face à la mer.
Nous arpentons la ville bien tranquille ce 31 octobre.
Nous nous perdons dans les ruelles puis, les églises deviennent des refuges contre la pluie et pour les yeux aussi !
Le vent se lève.
Vite, aller voir si l'Africa tient toujours debout !
Nous filons nous abriter dans une minuscule trattoria.
Après le déjeuner, c'est l'heure de la sieste, pas question de bâder le corail ni autres jolies choses. Il pleut, il fait de plus en plus gris, le vent est fort.
La mer déchaînée. Si on rentrait ? dans notre abri ?
On rentre à temps avant le début de la tempête ! La vieille (pas si vieille) tente Qu....a prend l'eau et s'aplatit à chaque bourrasque. L'Hom sort sa couverture de survie et nous la glissons entre la toile et le double toit !
Et on attend ! Sans bouquin, sans tricot ! Comme les ouvrages auraient avancé !
Une nuit de tempête commence avec la mer qui fait un bruit de turbo !
Au lendemain matin, nous replions notre abri, la pluie a cessé.
La route N° 127 qui longe la côte est coupée à quelques mètres du camping. Pleine de sable et de cailloux....
N'avait-il pas demandé négligemment si ce pin-là était déraciné la veille ???